Foire et Marché

Dans la Gaule romaine, Gelnacum (Jaunay-Clan) se trouvait à proximité d’une voie romaine reliant Limonum (Poitiers) à Cæsarodum (Tours). Gelnacum pouvait donc abriter des commerçants car c’était un lieu de repos pour ceux en transit.

Au début du XXIe siècle, lors de la construction d’une route reliant La Grand’rue à la nouvelle cité au nord de la commune, un mausolée a été découvert. Il abritait les restes de deux individus de sexe masculin : un enfant et un adulte. Tous deux étaient richement drapés, ce qui suggère la présence d’un riche négociant.

Quelques siècles plus tard, l’institution des foires trouve son origine à une époque où les communications étaient rares et difficiles. Les commerçants et les paysans se rendaient dans des localités prédéterminées où ils effectuaient leurs transactions, tant en vente qu’en achat, avant de retourner chez eux. Étant donné que les routes étaient peu sécurisées, les conditions de circulation mauvaises et les moyens de transport lents et coûteux, les coches pouvant accueillir 8 personnes et les diligences 15 personnes étaient privilégiées. Ces foires étaient également l’occasion de prendre connaissance des nouvelles des villages voisins.

Il est à noter que le calendrier républicain ne mentionnait pas la foire du mercredi des cendres.

En 1858, l’abbé Métais, de la paroisse de Jaulnais, mentionnait : « Nos ancêtres ne vendaient ni n’achetaient le dimanche. Cependant, en 1794, à son retour de la livraison des vases sacrés de l’église au district, le maire Monsieur Chaboisseaux a pris un arrêté fixant au dimanche le marché qui se tenait habituellement le mercredi. »

La découverte du mausolée
Le calendrier républicain
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