La tragédie de Méocq

Tragédie originale, telle que les anciens aimaient en raconter, cette histoire est considérée comme vraie selon la transmission orale.

À la fin du XVIIe siècle, l’enterrement d’un noble nommé Igny-Marin a fait parler dans les chaumières et autres demeures, qu’elles soient bourgeoises ou non. Chacun s’est demandé si les circonstances entourant la mort de ce vaillant chevalier étaient réellement telles que décrites dans l’acte de décès de Messire Georges Rousseau, chevalier seigneur de la Parisière.

Original de l'acte de décès

« Le 10 juin 1692 eu lieu la sépulture dans l’église de messire Georges Rousseau , chevalier seigneur de la Parisière, lequel a esté trouve mort au village de Méoc devant la porte de la veuve Ayrault et suivant ce qu’on a pu connaistre, se rednat le soir de Brizay, faisant vent et obscur, s’estant écarté de son chemin, il a poussé son cheval dans les vignes, au-dessus de chez Monsieur de Mortagne et enfin tombé dans une cave.
Esté trouvé mort. Le cheval y a esté trouvé et luy s’est trainé et a sorti, et le malin a esté trouvé mort.
La justice ayant esté mandée, à ce qu’on m’a dit et ne s’y estant point rendue, les parents me l’on fait conduire pour recevoir sépulture et pour estre enterré.
Je le connaissais pour honneste homme et mesme il a esté troivé comme on m’a dit, la main sur la poitrine et une autre étendue, ce qui marque la posture d’un homme qui demandait
pardon à Dieu. »

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